martes, 8 de noviembre de 2022

UN PASEO POR LA NUBES

 

UN PASEO POR LA NUBES

          QUICOPURRIÑOS

 

       Caminaba por la chicharrera Avenida de Los Reyes Católicos, justo frente a donde, años atrás , se levantara el almacén de la Compañía Agrícola Inglesa “Fyffes Corporation” que sirviera de cárcel improvisada donde recluir a “rojos”  en espera de su destino. Entre otros, aguardando como tantos un juicio que nunca llegaría, se encontraba “Pancho el de la jueza”, Francisco Delgado Herrera, para más señas, maestro, músico y, para su desgracia, Secretario General de la Unión General de Trabajadores de la sección de Enseñanza el año en el que a un General bajito, nacido en EL Ferrol, se le ocurriera alzarse en armas contra el legítimo Gobierno de la II República Española cuando despuntaba el verano del año 1936. Iba dando un paseo, a la vez que pensaba en Marie, la misma que me contara que había estudiado una licenciatura de Sicoanálisis en Caracas, pues en Venezuela se impartían entonces esos estudios que explicaban lo de la interpretación de los sueños y cosas así que había iniciado tiempo atrás un tal Sigmund Freud. A su vez me había explicado esa francesa de origen tunecino, cosas de su familia que, a la larga me vendrían muy bien, teniendo en cuenta lo que estaba por venir. Todo esto pasaba, tras haber llegado de un viaje a Roma,

 donde visité, en los pocos días que estuve, todo lo que se podría ver en los pocos días que estuve, de lo que, vía wsap, iba informando a Marie. Viste la Fontana de Trevi, me preguntó, formulaste un deseo y, curiosidad femenina, qué pediste? Claro que sí, le contesté y en su momento te diré que fue lo que le pedí a la fuente romana. De pronto siento el móvil vibrar, pues me  había entrado un mensaje de audio, y al abrirlo escucho la voz de mi abuela que, desde algún rincón de la isla, adivinando que su hija de cuatro años Teresita en su día le daría un nieto al que pondrían de nombre Quico y se licenciaría en derecho, teniendo a su padre entre rejas e intuyendo que precisaría de alguien instruido en leyes, para evitar que se cometiera una injusticia con su progenitor, como ya se estaba produciendo con otros huéspedes de Fyffes, había cogido su móvil para instarme a intervenir, que a alguien debes conocer en el mundo de la justicia que ponga freno a la que se le viene encima a mi padre, al abuelo de tu madre, a tu bisabuelo, me recordó. Ante tal suplica, petición o mandato, no me quedó otra que recurrir a todos a los que pudiera conocer, como me decía mi abuela en su mensaje de socorro. Y, a quién conocía yo, quién me podría ayudar en tal difícil y complicada tarea. Entonces recordé lo que Marie me había contado, de cómo su abuela había dejado a su marido, un sobresaliente magistrado de Túnez, por otro brillante tunecino también, pero, que en lugar de dedicarse a las leyes, se afanaba en dar color sobre los lienzos. Y como resulta ser que el abuelo leguleyo era íntimo amigo del General De Gaulle, el mismo que años después liberaría a Francia del yugo nazi, pensé en recurrir a él, a través de su nieta, para que a su vez implorara a De Gaulle que apoyara al Frente Popular, y, con su mediación, evitar la tumba, en forma de fondo marino de la costa tinerfeña, que ya aguardaba a mi antecesor, ese Pancho el de la jueza.

          No sé cómo fue, si lo soñé o no, o si es que me lo explicó luego Marie, que para algo había estudiado sicoanálisis y por tanto, lo de la interpretación de los sueños, pero el resultado fue que Pancho volvió a casa y tiempo tuvo de componer varias obras más, la última de las cuales estrenó junto a la reciente exposición de pintura  abstracta del pintor nobel conocido por “elsapodelanoche” celebrada el 14 de abril de 2025 en el Museo de los Sueños de Túnez, presentada por Henri Saada,  y que fue un éxito de público y crítica, tanto por la pieza musical estrenada, como por los cuadros que allí se colgaron.

          Y ahora, querida Marie, te diré que el deseo que le pedí  a la de Trevi fue:” que todo lo que se pudiera imaginar, soñar o desear, se cumpliera”.

          Y todo esto que he contado  o aquello o, también,  lo otro,  es fácil,  si te atreves  a dar un paseo por las nubes.-

                    quicopurriños. Entre Tenerife y Barcelona  a 6/11/2022

 

 

UNE BALLADE DANS LES NUAGES

Il marchait le long de l'Avenida de Los Reyes Católicos, juste en face de l'endroit où, il y a des années, avait été construit l'entrepôt de la société agricole anglaise "Fyffes Corporation", qui servait de prison improvisée où les prisonniers "rouges" attendaient leur sort. Entre autres, attendant comme tant d'autres un procès qui ne viendrait jamais, se trouvait "Pancho celui avec le juge", Francisco Delgado Herrera, pour être exact, professeur, musicien et, malheureusement pour lui, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de la section d'enseignement de l'année au cours de laquelle un petit général, né à El Ferrol, eut l'idée de prendre les armes contre le gouvernement légitime de la Deuxième République espagnole à l'aube de l'été 1936. Il se promenait, tout en pensant à Marie, la même qui m'a dit qu'elle avait étudié un diplôme en psychanalyse à Caracas, parce qu'au Venezuela on enseignait ces études qui expliquaient l'interprétation des rêves et des choses comme ça qu'un certain Sigmund Freud avait commencé il y a quelque temps. A son tour, cette Française d'origine tunisienne m'avait expliqué des choses sur sa famille qui, à la longue, me seraient utiles compte tenu de ce qui allait suivre. Tout cela s'est passé, après être arrivé d'un voyage à Rome, que j'ai visité seulement  en quelques jours, tout ce qui pouvait être vu, a été visité.  Via WhatsApp, j'informais Marie. As-tu vu la fontaine de Trevi, me demanda-t-elle, tu as fait un vœu et, curiosité féminine, qu'as-tu demandé ? Soudain, je sens mon portable vibrer, car j'ai reçu un message audio, et quand je l'ouvre, j'entends la voix de ma grand-mère qui, d'un coin de l'île, sentait que sa fille de quatre ans, Teresita, donnerait un jour elle un petit-fils qui s'appellerait Quico et serait diplômé en droit, ayant son père derrière les barreaux et sentant qu'il aurait besoin de quelqu'un liscencié en droit, pour éviter qu'une injustice ne soit commise avec son père, comme cela se produisait déjà avec d'autres Fyffes invités, Il avait pris son téléphone portable pour me presser d'intervenir, que si je connaisses quelqu'un dans le monde de la justice pour faire cesser ce qui se prépare contre mon père, le grand-père de ta mère, ton arrière-grand-père, me rappela-t-il. Face à un tel plaidoyer, requête ou mandat, je n'avais d'autre choix que de me tourner vers tous ceux que je pouvais rencontrer, comme ma grand-mère me l'a dit dans son message de détresse. Et qui connaissais-je, qui pouvait m'aider dans une tâche aussi difficile et compliquée. Puis je me suis rappelé ce que Marie m'avait raconté, comment sa grand-mère avait quitté son mari, un magistrat tunisien hors pair, pour un autre Tunisien brillant aussi, mais, au lieu de se consacrer à la justice, il s'est consacré à donner de la couleur sur les toiles. Et comme il s'avère que le grand-père de l'avocat était un ami proche du général De Gaulle, celui-là même qui des années plus tard libérerait la France du joug nazi, j'ai pensé à me tourner vers lui, par l'intermédiaire de sa petite-fille, pour qu'à son tour il implore De Gaulle pour soutenir le Front populaire, et, avec sa médiation, éviter la tombe, sous la forme des fonds marins de la côte de Tenerife, qui attendait déjà mon prédécesseur,  que Pancho celui avec  le juge.

Je ne sais pas comment cela s'est passé, si je l'ai rêvé ou non, ou si cela m'a été expliqué plus tard par Marie, qui avait étudié la psychanalyse pour une raison et donc l'interprétation des rêves, mais le résultat a été que Pancho est rentré chez lui et temps, il a dû composer plusieurs autres œuvres, dont la dernière qu'il a créée avec la récente exposition de peinture abstraite du peintre nobel connu sous le nom de "elsapodelanoche" qui s'est tenue le 14 avril 2025 au Musée du rêve de Tunis, présentée par Henri Saada, et que ce fut un succès auprès du public et de la critique, tant pour la pièce musicale créée que pour les peintures qui y furent accrochées.

 

Et maintenant, chère Marie, je vais te dire que le souhait que j'ai fait à Trevi était : « que tout ce qui pouvait être imaginé, rêvé ou souhaité, se réalise ».

Et tout ce que j´ai dit ou cela,ou encore l´autre est facile, si vous osez vous promener sur les nuages.

      quicopurriños. Entre Tenerife et Barcelone le 06/11/2022

 

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