UN PASEO POR LA NUBES
QUICOPURRIÑOS
Caminaba por la chicharrera Avenida de Los Reyes Católicos, justo frente a donde, años atrás , se levantara el almacén de la Compañía Agrícola Inglesa “Fyffes Corporation” que sirviera de cárcel improvisada donde recluir a “rojos” en espera de su destino. Entre otros, aguardando como tantos un juicio que nunca llegaría, se encontraba “Pancho el de la jueza”, Francisco Delgado Herrera, para más señas, maestro, músico y, para su desgracia, Secretario General de la Unión General de Trabajadores de la sección de Enseñanza el año en el que a un General bajito, nacido en EL Ferrol, se le ocurriera alzarse en armas contra el legítimo Gobierno de la II República Española cuando despuntaba el verano del año 1936. Iba dando un paseo, a la vez que pensaba en Marie, la misma que me contara que había estudiado una licenciatura de Sicoanálisis en Caracas, pues en Venezuela se impartían entonces esos estudios que explicaban lo de la interpretación de los sueños y cosas así que había iniciado tiempo atrás un tal Sigmund Freud. A su vez me había explicado esa francesa de origen tunecino, cosas de su familia que, a la larga me vendrían muy bien, teniendo en cuenta lo que estaba por venir. Todo esto pasaba, tras haber llegado de un viaje a Roma,
donde visité, en los pocos
días que estuve, todo lo que se podría ver en los pocos días que estuve, de lo
que, vía wsap, iba informando a Marie. Viste la Fontana de Trevi, me preguntó,
formulaste un deseo y, curiosidad femenina, qué pediste? Claro que sí, le
contesté y en su momento te diré que fue lo que le pedí a la fuente romana. De
pronto siento el móvil vibrar, pues me
había entrado un mensaje de audio, y al abrirlo escucho la voz de mi
abuela que, desde algún rincón de la isla, adivinando que su hija de cuatro
años Teresita en su día le daría un nieto al que pondrían de nombre Quico y se
licenciaría en derecho, teniendo a su padre entre rejas e intuyendo que
precisaría de alguien instruido en leyes, para evitar que se cometiera una
injusticia con su progenitor, como ya se estaba produciendo con otros huéspedes
de Fyffes, había cogido su móvil para instarme a intervenir, que a alguien
debes conocer en el mundo de la justicia que ponga freno a la que se le viene
encima a mi padre, al abuelo de tu madre, a tu bisabuelo, me recordó. Ante tal
suplica, petición o mandato, no me quedó otra que recurrir a todos a los que
pudiera conocer, como me decía mi abuela en su mensaje de socorro. Y, a quién
conocía yo, quién me podría ayudar en tal difícil y complicada tarea. Entonces
recordé lo que Marie me había contado, de cómo su abuela había dejado a su
marido, un sobresaliente magistrado de Túnez, por otro brillante tunecino
también, pero, que en lugar de dedicarse a las leyes, se afanaba en dar color
sobre los lienzos. Y como resulta ser que el abuelo leguleyo era íntimo amigo
del General De Gaulle, el mismo que años después liberaría a Francia del yugo
nazi, pensé en recurrir a él, a través de su nieta, para que a su vez implorara
a De Gaulle que apoyara al Frente Popular, y, con su mediación, evitar la
tumba, en forma de fondo marino de la costa tinerfeña, que ya aguardaba a mi
antecesor, ese Pancho el de la jueza.
No sé cómo fue,
si lo soñé o no, o si es que me lo explicó luego Marie, que para algo había
estudiado sicoanálisis y por tanto, lo de la interpretación de los sueños, pero
el resultado fue que Pancho volvió a casa y tiempo tuvo de componer varias
obras más, la última de las cuales estrenó junto a la reciente exposición de
pintura abstracta del pintor nobel
conocido por “elsapodelanoche” celebrada el 14 de abril de 2025 en el Museo de
los Sueños de Túnez, presentada por Henri Saada, y que fue un éxito de público y crítica,
tanto por la pieza musical estrenada, como por los cuadros que allí se
colgaron.
Y ahora, querida
Marie, te diré que el deseo que le pedí a la de Trevi fue:” que todo lo que se pudiera
imaginar, soñar o desear, se cumpliera”.
Y todo esto que
he contado o aquello o, también, lo otro,
es fácil, si te atreves a dar un paseo por las nubes.-
quicopurriños.
Entre Tenerife y Barcelona a 6/11/2022
UNE BALLADE DANS LES NUAGES
Il marchait le long de l'Avenida de
Los Reyes Católicos, juste en face de l'endroit où, il y a des années, avait
été construit l'entrepôt de la société agricole anglaise "Fyffes
Corporation", qui servait de prison improvisée où les prisonniers
"rouges" attendaient leur sort. Entre autres, attendant comme tant
d'autres un procès qui ne viendrait jamais, se trouvait "Pancho celui avec
le juge", Francisco Delgado Herrera, pour être exact, professeur, musicien
et, malheureusement pour lui, secrétaire général de l'Union générale des
travailleurs de la section d'enseignement de l'année au cours de laquelle un
petit général, né à El Ferrol, eut l'idée de prendre les armes contre le
gouvernement légitime de la Deuxième République espagnole à l'aube de l'été
1936. Il se promenait, tout en pensant à Marie, la même qui m'a dit qu'elle
avait étudié un diplôme en psychanalyse à Caracas, parce qu'au Venezuela on
enseignait ces études qui expliquaient l'interprétation des rêves et des choses
comme ça qu'un certain Sigmund Freud avait commencé il y a quelque temps. A son
tour, cette Française d'origine tunisienne m'avait expliqué des choses sur sa
famille qui, à la longue, me seraient utiles compte tenu de ce qui allait
suivre. Tout cela s'est passé, après être arrivé d'un voyage à Rome, que j'ai
visité seulement en quelques jours, tout
ce qui pouvait être vu, a été visité.
Via WhatsApp, j'informais Marie. As-tu vu la fontaine de Trevi, me
demanda-t-elle, tu as fait un vœu et, curiosité féminine, qu'as-tu demandé ?
Soudain, je sens mon portable vibrer, car j'ai reçu un message audio, et quand
je l'ouvre, j'entends la voix de ma grand-mère qui, d'un coin de l'île, sentait
que sa fille de quatre ans, Teresita, donnerait un jour elle un petit-fils qui
s'appellerait Quico et serait diplômé en droit, ayant son père derrière les
barreaux et sentant qu'il aurait besoin de quelqu'un liscencié en droit, pour
éviter qu'une injustice ne soit commise avec son père, comme cela se produisait
déjà avec d'autres Fyffes invités, Il avait pris son téléphone portable pour me
presser d'intervenir, que si je connaisses quelqu'un dans le monde de la
justice pour faire cesser ce qui se prépare contre mon père, le grand-père de
ta mère, ton arrière-grand-père, me rappela-t-il. Face à un tel plaidoyer, requête ou mandat, je n'avais
d'autre choix que de me tourner vers tous ceux que je pouvais rencontrer, comme
ma grand-mère me l'a dit dans son message de détresse. Et qui connaissais-je,
qui pouvait m'aider dans une tâche aussi difficile et compliquée. Puis je me suis rappelé ce que Marie
m'avait raconté, comment sa grand-mère avait quitté son mari, un magistrat
tunisien hors pair, pour un autre Tunisien brillant aussi, mais, au lieu de se
consacrer à la justice, il s'est consacré à donner de la couleur sur les
toiles. Et comme il s'avère que le grand-père de l'avocat était un ami proche
du général De Gaulle, celui-là même qui des années plus tard libérerait la
France du joug nazi, j'ai pensé à me tourner vers lui, par l'intermédiaire de
sa petite-fille, pour qu'à son tour il implore De Gaulle pour soutenir le Front
populaire, et, avec sa médiation, éviter la tombe, sous la forme des fonds
marins de la côte de Tenerife, qui attendait déjà mon prédécesseur, que Pancho celui avec le juge.
Je ne sais pas comment cela s'est
passé, si je l'ai rêvé ou non, ou si cela m'a été expliqué plus tard par Marie,
qui avait étudié la psychanalyse pour une raison et donc l'interprétation des
rêves, mais le résultat a été que Pancho est rentré chez lui et temps, il a dû
composer plusieurs autres œuvres, dont la dernière qu'il a créée avec la
récente exposition de peinture abstraite du peintre nobel connu sous le nom de
"elsapodelanoche" qui s'est tenue le 14 avril 2025 au Musée du rêve
de Tunis, présentée par Henri Saada, et que ce fut un succès auprès du public
et de la critique, tant pour la pièce musicale créée que pour les peintures qui
y furent accrochées.
Et maintenant, chère Marie, je vais
te dire que le souhait que j'ai fait à Trevi était : « que tout ce qui pouvait
être imaginé, rêvé ou souhaité, se réalise ».
Et tout ce que j´ai dit ou cela,ou
encore l´autre est facile, si vous osez vous promener sur les nuages.
quicopurriños. Entre Tenerife et Barcelone le 06/11/2022
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